Nos premiers pas sur l'ile du sud...

Marlborough Sound : On se lève au tout petit matin pour se diriger vers Wellington afin de prendre le ferry de 8h25. Il pleut toujours des cordes, et le vent souffle hyper fort. On part avec une heure de retard, conditions climatiques obligent… et la traversée a été a l’image de la météo : horrible !!!!!!!!!! On se serait cru dans un film hollywoodien a effets spéciaux, avec des vagues énormes, et le bateau qui tangue dans tous les sens : tout ce qui n’était pas accroche au sol se renversait, beaucoup de monde a vomi partout (bonjour l’odeur), et le personnel distribuait des glaçons a sucer (ca marche plutôt pas mal d’ailleurs…) et des sacs plastiques… Bref, 3 heures interminables et on s’en est sorti pas trop mal… On arrive sous un temps toujours pas terrible, du coup, on ne s’attarde pas dans les fjords de Marlborough, que l’on ne fait que longer par la route. Mais on a eu un bon aperçu en arrivant en bateau : c’est bien joli !!!! On file donc vers le parc d’Abel Tasman, et on dort une fois de plus dans un tournant de route...

Abel Tasman : Toujours pas de beau temps le lendemain, alors, on s’accorde une journée de voyageurs : internet et mise a jour du blog, lessive de vêtement, lessive humaine (il était temps… ;-) ), courses de bouffe, etc… L’après-midi, le soleil s’est lève et il y a un grand ciel bleu, du coup on regrette un peu de n’être pas allé dans le parc. Mais c’était nécessaire de faire tout ces trucs de voyageurs… Le lendemain, un grand ciel bleu nous tire du lit, et on fonce commencer la visite. On prend un bateau-taxi vers la baie de Bark, et on entame notre randonnée de 7 heures. Ce parc est vraiment fabuleux et les couleurs sont hallucinantes : ciel bleu azur, mer turquoise et plage de sable couleur or !!! On s’arrête toutes les 2 minutes tellement on en prend plein les yeux… On ne peut pas résister a faire un arrêt baignade en fin de journée (en caleçon et culotte ndlr…), mais la mer est vraiment trop froide… On est complètement hors-budget dans ce pays, mais on s’octroie quand même une bière fraiche a la sortie du parc et on part en quête de notre coin de route pour dormir…

La cote ouest : Le lendemain, petit détour pour voir la Golden Bay puis on descend la cote ouest en direction des glaciers plus au sud. On fait un arrêt au site de Pancake Rocks : la compression de la roche au fil des (très nombreuses) années aurait entraîné la séparation du calcaire des autres minéraux. Il se serait alors forme une alternance de fines couches : friables pour les unes et plus solides et calcaires pour les autres. Puis, de l’érosion plus rapide des strates  friables, serait né cet aspect d’empilement de crêpes épaisses si régulier.

Les glaciers Franz Joseph et Fox : Le lendemain, on fait une petite marche jusqu’au pied du glacier Franz Joseph. Très impressionnante, cette coulée de glace au milieu des montagne encaissées. Mais ca ne vaut tout de même pas le majestueux Perito Moreno en Argentine. On hésite pas mal de temps a faire une marche sur le glacier, avec crampon et tout et tout, mais il a beau faire chaud (hyper étonnant de trouver encore un glacier ici tellement il fait doux), les conditions sont pas top alors on renonce. On file se réconforter dans une activité de pluie typique ici : les « hot pools » !!!!! Rien de géothermiques ni de coquin, mais l’eau vient des glaciers et est chauffée artificiellement. La douche qui s’ensuit fait le plus grand bien, et on retrouve un peu plus tôt que prévu Olivier et Cécile sur le parking des piscines pour un apéro improvise et bien sympa, a l’abri du coffre d’un des VAN !!!!!!!! C’est génial de se revoir après presque 3 mois de voyage chacun de son cote. La dernière fois qu’on les avait vu, c’était pendant un petit-déj avant l’excursion dans le Salar d’Uyuni, c’est dire si ca remonte !!!! Le lendemain, on fait vite fait un detour par le glacier Fox, mais l'acces est ferme pour cause d'eboulements. On continue donc notre route vers le sud, direction Queenstown, capitale des sports a sensation et adrenaline. On met toute la journee pour y arriver. C'est vrai que sur le papier, les distances ne sont pas tres grandes entre nos differentes etapes, mais le relief du pays empechant les autoroutes, on emprunte que des routes tres tortueuses, ca monte et descend tout le temps. Du coup, on tue le temps a compter les opossums ecrases sur la route : c'est completement hallucinant, il y en a un tous les 200 metres. Les autorites ne font rien car cet animal est declare comme nuisible pour la faune du pays, notamment pour les celebres kiwis, oiseau embleme du pays et qui par extension donne son nom aux habitants de la Nouvelle-Zelande. Il faut dire que le pauvre Kiwi est pratiquement sans defense et un peu handicape : il ne voit quasiment rien, n'entend pas beaucoup mieux, il n'a pas d'aile pour s'enfuir, il est un peu moche quand meme : bref, comme disait Coluche "pour certain, ce sera vraiment tres dur..." !!!!!! ;-)